La croissance mondiale qui a culminé à près de 4% en 2017, a fléchi à 3,6% en 2018, et devrait encore ralentir en 2019, à 3,3 %. Bien qu’une croissance mondiale de 3,3 %demeure raisonnable, les perspectives de nombreux pays sont très moroses, avec des incertitudes considérables à court terme.
Dans les pays avancés, l’expansion continuera de ralentir progressivement à mesure que les effets de la relance budgétaire Américaine s’estompent, et que la croissance tend vers le potentiel modeste de l’ensemble du groupe, étant donné le vieillissement de la population et la faible augmentation de la productivité.
En somme, la croissance économique s’établirait à 1,8% en 2019 contre 2,2% en 2018.
L’inflation devrait être plus faible en 2019 en s’établissant à un 1,6% contre 2,0% en 2018.
Aux Etats Unis, l’économie devrait perdre un peu de sa vigueur, avec un recul de 0,6 point de pourcentage entre 2018 (2,9%) et 2019 (2,3%), parallèlement à la suppression progressive de la relance budgétaire.
Dans la zone euro, l’activité économique a ralenti plus que prévue entre 2019 (1,3%) et 2018 (1,8%) due, entre autre, à l’affaiblissement de la confiance des consommateurs et des chefs d’entreprises ; la perturbation de la production de d’automobile par la mise en place des nouvelles normes d’émission ; la diminution de l’investissement, du fait du creusement des écarts de taux sur la dette souveraine et la demande extérieure. Globalement, l’inflation connaitrait une diminution de 0,5 point de pourcentage, passant de 1,8% en 2018 à un 1,3% en 2019.
Dans la zone UEMOA, le taux de croissance connaitrait une légère augmentation en passant de 6,3% en 2018 à 6,6% en 20019, malgré la persistance des menaces sécuritaires. Le taux d’inflation, mesuré par le niveau général des prix à la consommation, connaitrait une tendance à la hausse en s’établissant à 1,8% en 2019, après s’être maintenu à 1% entre 2017 et 2018.
Au plan nation, en ce qui concerne les perspectives macroéconomiques, elles demeurent favorables malgré le contexte sécuritaire qui continue de fragiliser le tissu économique.
La croissance réelle du PIB devrait s’établir à 5% en 2019 contre 4,8% prévu dans la loi des finances initiales pour 2019, sous l’impulsion des secteurs agricoles et tertiaires, ainsi que les investissements publics.
L’inflation moyenne est prévue à 2,0% en 2019, soit le même niveau qu’en 2018,ce qyui permet de rester dans la norme communautaire de 3% par an, dans l’hypothèse d’une bonne campagne agricole et d’une évolution favorable des cours du pétrole.
Ainsi, au 31 mai 2019, la situation d’exécution du budget d’Etat 2019 en dépenses fait ressortir un montant de 515 612 633 000 FCFA sur lequel la somme de 333 225 763 177 FCFA a été payée et celle de 182 386 869 823 FCFA admise au Trésor mais non payée sur une période supérieure à 90 jours à partir de la date de liquidation au 31 mai 2019.
Le détail de la situation des mandats admis non payés au 31 mai 2019 sur une période supérieure à 90 jours à partir de la date de liquidation figure en annexe.
Mdt 31-05-19.pdf