Au premier trimestre 2019, l’exécution du budget d’Etat s'est effectuée dans un contexte où l’activité économique mondiale devrait s'accélérer à un rythme soutenu de 3 % en 2019, mais les signes indiquant que la croissance a peut-être atteint son point culminant sont de plus en plus nombreux. Depuis le début de 2018, la croissance de la production industrielle mondiale et du volume des échanges de marchandises ont ralenti, en particulier dans les secteurs des biens d’équipement et des biens intermédiaires à forte intensité commerciale. Les indicateurs avancés mettent en évidence un certain fléchissement de la dynamique économique dans nombre de pays en 2019, sur fond d’intensification des différends commerciaux, de risques de difficultés et d’instabilité financière et de tensions géopolitiques latentes. En parallèle, plusieurs pays développés sont aux prises avec un manque de moyens, lequel peut peser sur la croissance à court terme.
Dans la zone UEMOA, les perspectives macroéconomiques de juin 2018 projettent un taux de croissance de 6,8% en 2018 et en 2019, soit une légère hausse par rapport à 2017 (6,6%). Quant au niveau général des prix à la consommation, il devrait augmenter et s’établir à 1,9% en 2018 et 2019.
Au niveau national, les perspectives macroéconomiques s’annoncent favorables en 2019. Le taux de croissance économique reste robuste en 2019, soit 4,8%, nonobstant un recul de 0,3 point de pourcentage par rapport à 2018. L’économie malienne fait montre de résilience et le taux de croissance prévisionnel sera soutenu grâce aux investissements publics et aux secteurs agricole et tertiaire. Les prix à la consommation devraient varier de 0,1 point de pourcentage et atteindre 2,1%, ce qui permet de rester dans la norme communautaire de 3% par an, pourvu que la campagne agricole soit favorable.
Ainsi, au 31 mars 2019, la situation d’exécution du budget d’Etat 2019 en dépenses fait ressortir un montant de 300 881 291 000 FCFA sur lequel la somme de 167 090 187 835 FCFA a été payée et celle de 133 791 103 165 FCFA admise au Trésor mais non payée sur une période supérieure à 90 jours à partir de la date de liquidation au 31 mars 2019.
Le détail de la situation des mandats admis non payés au 31 mars 2019 sur une période supérieure à 90 jours à partir de la date de liquidation figure en annexe.