L’exécution du budget d’Etat 2019 s’effectue dans un environnement international marqué par le raffermissement de l’activité économique en raison de la poursuite de la dynamique de croissance enclenchée en 2017 aux Etats Unis, en Europe et en Asie. Toutefois, cette dynamique de croissance d’expansion se révèle moins égale et fragile, avec une révision à la baisse des prévisions de croissance pour la zone euro, le Japon et le Royaume Uni par rapport aux prévisions d’avril 2018. Les principales raisons de cette vulnérabilité résident dans les tensions financières et commerciales croissantes ainsi que des facteurs non économiques tels que l’incertitude politique dans le contexte d’élections qui prévaut dans plusieurs pays. La croissance mondiale devrait passer de 3,7% en 2017 3,9% en 2018 et en 2019.
Au plan national, le contexte de cette exécution est marqué par un ralentissement de la croissance du PIB réel attendu en 2019 (4,7 % en 2019 contre 5,0 % en 2018) et une inflation prévue de 2,1 % en 2019 contre 1,7 % en 2018.
Au vu de ce contexte et tenant compte du rythme de recouvrement des recettes enregistré en 2018, il a été procédé à une ouverture prudente des crédits budgétaires pour le premier semestre 2019. Aussi, par lettre n°10/PM-CAB du 04 janvier 2019, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a instruit des mesures de rationalisation des dépenses liées au carburant, à l’alimentation, aux billets d’avion et à l’acquisition des véhicule.
Ainsi, au 31 janvier 2019, la situation d’exécution du budget d’Etat 2019 en dépense fait ressortir un moment de 117.715.194.000 FCFA sur lequel la somme de 27.114.668.794 FCFA a été payée et celle de 90.600.525.206 FCFA admise au trésor mais non payée sur une période supérieure à 90 jours à partir de la date de liquidation au 31 janvier 2019.
Le détail de la situation des mandats admis non payés au 31 janvier 2019 sur une période supérieure à 90 jours à partir de la date de liquidation figure en annexe.